Bangkok recall
Ça sent le retour en Asie du Sud Est pour SDALE et le plus tôt serait le mieux tout compte fait.Un retour à Bangkok ? La conurbation , le temple du mal, le refuge de l'obscurité, un paradis pour embuscades...Bangkok, visite vite torchée en quatre jours il y a un an ou presque .Enfin "visite" est un bien grand mot. Voir cette ville de Bangkok sans voir la Khao san road, à vrai dire il faut quand même le faire. C'est une performance. On va mettre ça sur le compte de la chaleur poisseuse qui vous tombe dessus chaque jour dès le levé du soleil jusqu'à la tombé du jour .Une telle charge de plomb c'est pas évident à gérer. Ouais on va dire ça. De toute façon après un mois entier avec les thaïs fallait le comprendre le SDALE, il était usé, fini. Ce qu'il y a de bien avec les thaïs, c'est leur entrain à sourire qui vous met automatiquement en situation d'infériorité. Un entrain que l'on ne rencontre que chez les innocents et les recruteurs de secte. Forcément avec SDALE ça tilt quasiment tout le temps. Au moins à São Paulo, on sait à quoi s'attendre: éviter de se promener avec le maillot d'un club de foot qui pourrait titiller l'humeur de rivaux qu'on croiserait éventuellement la nuit venue. Ou pire, croiser un malandro, un braqueur pour qui la vie ne vaut même pas les 15 reais qu'il va te voler après t'avoir troué d'une ou deux balles. Moins de risques à Bangkok . Enfin qu'ils disent. A écouter certains les Thaïlandais seraient quasiment des saints . Enfin les gens sont comme ça, ils idéalisent toujours. Faut les comprendre. SDALE lui, il lisait trop bien dans leur jeux aux Thaïs. Mais il ne juge pas. Il est facile de philosopher sur les vertus et les qualités humaines, de porter un jugement sur les hommes lorsque l'on a le ventre plein et une assurance de vie normale. Et encore.Tout ça peut vite basculer.
Et la barrière de la langue ! Après un mois au Brésil on est dans le portugais trés facilement si on a bien pris le temps de le travailler. Par contre ici pour progresser en Thaïlandais il faut que ce soit un véritable sacerdoce. Et même à son niveau, qui n'était pas si mauvais que ça pour un farang, SDALE était encore loin du compte. Et de toute façon c'est pas parce que tu te colles des plumes dans le trouffion que tu deviens un poulet. Pour ne rien arranger beaucoup de gens parlent l' ISAN, un dialecte proche du Laotien...Ouais il y a du boulot. Mais il y a du temps de libre aussi et surtout beaucoup de motivation. Tout ça tombe bien. Après il y a encore Singapour, Taiwan, Hong Kong. Savoir un ou deux idéogrammes chinois peut se relever de bonne augure pour la suite. Enfin, les idéogrammes chinois anciens, car c'est toujours la vieille écriture qui est utilisée à Hong Kong et à Taiwan. Pourquoi pas. SDALE a tout le temps de faire des lignes de caractères chinois le matin juste après le réveil, accompagné de sa tasse de café. Pas difficile le chinois en fin de compte, comparé au Thaïlandais qui est un redoutable alphabet .
Prés de Patpong, la statue King RAMA VI accompagnée d'une circulation dense qui circule vers le quartier chinois de Bangkok.
La Mahesak Road, pyramide de verre ,portrait du roi et drapeaux de rigueur.